Mois : mai 2023

Se ressourcer et retrouver de l’énergie

1) Premier acte : Sortez les tongues !

Plusieurs pistes s’offrent à vous. Nous les avons toutes expérimentées. Bien évidemment, tout ne sera pas réglé. Une période de repos est propice pour se ressourcer et s’éloigner de ce qui provoque le fameux incendie. Cette distance permet en premier lieu une prise de recul.

L’urgence est de vous déconnecter : fini la lecture des mails. La connexion 24h/24 prend fin. Vous débranchez votre mental pour enfin retrouver votre vie.

Un repos de l’esprit vous est nécessaire et c’est ce que nous vous proposons. Loin du brouhaha de la vie professionnelle. Accordez-vous ces instants pour pouvoir ensuite faire face.


 2) Retrouvez une bonne hygiène de vie

Vous avez une période de repos qui s’offre à vous. Elle est favorable pour retrouver une hygiène de vie, premier pas vers un nouvel équilibre. Il serait bien de réapprendre et réintégrer un certain nombre de choses :

 Mangez sainement

Retrouvez le plaisir de manger, de partager des repas, de savourer les plats en retrouvant la stimulation de vos 5 sens :

  • Préparez des plats colorés, agréables à regarder
  • Goûtez, dégustez votre repas, retrouvez vos « madeleines de Proust » et vos aliments favoris, ceux qui vous rappellent des moments heureux.
     
Prenez soin de votre sommeil
  • Ralentissez votre rythme : Dans ces périodes difficiles, les nuits sont courtes, agitées.
  • Prenez soin de vous, en cultivant le calme, vous commencerez à retrouver une certaine quiétude.
  • Evitez les excitants tel que le café, la cigarette, l’alcool. Ce sont de faux amis !
  • Pour récupérer de la fatigue accumulée, prenez l’habitude de faire la sieste et cultivez le farniente.
  • Apprenez à ne rien faire.

Flânez pendant ces quelques jours : « ce n‘est pas suspendre le temps mais s’en accommoder sans qu’il nous bouscule ».

Prenez le temps et savourez chaque instant présent. C’est délicieux et tellement enrichissant.

« Quand on ne trouve pas son repos en soi-même, il est inutile de le chercher ailleurs. »

F. De La Rochefoucault.

3) Restez dans votre zone de confort

La zone de confort  est celle qui nous procure le meilleur épanouissement, le milieu idéal, confortable, sécurisant. Il nous donne la possibilité de nous ressourcer, de nous sécuriser,
de nous reposer parfois pour faire une pause.

En période de difficultés, de faiblesse,de fatigue, c’est l’endroit à investir pour se préserver.

Action, sport, contacts, solitude, farniente… À vous de choisir votre façon de vous ressourcer !

Il est temps de recharger les batteries, de se laisser aller.

  • Dans un premier temps, dirigez-vous vers votre zone de confort pendant quelques jours.
  • Aucune violence à votre égard : vos plaisirs, vos facilités, comment aimez-vous vous reposer. Certains se ressourcent dans l’action, le sport, les contacts, la solitude, dans le farniente. À vous de choisir.
  • En tout cas, donnez-vous le temps de prendre soin de vous, de rêver à votre façon.

Ensuite les batteries commencent à se recharger. Vous pouvez commencer à sortir la tête et découvrir d’autres choses, sortir un premier pied de ce cercle de confort et explorer d’autres possibilités que ce temps libre vous permet.


4) Savourez l’instant présent

« Les Hommes perdent la santé pour accumuler de l’argent,ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé. Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu’ils finissent par non-vivre ni le présent, ni le futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir… Et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. » Le Dalaï Lama.

Pour investir l’instant présent et vivre consciemment :

  • Observez : vivez consciemment avec vos 5 sens ; regardez, écoutez, sentez, ressentez, touchez.
  • Respirez consciemment : premier clef d’accès au calme. Cette respiration consciente est un temps de rappel à soi. Dans votre journée, créez cet espace de vie. Prenez conscience de votre respiration, concentrez-vous sur l’inspiration et l’expiration. Sentez l’énergie vitale en vous. Prenez conscience de votre corps et des sensations et détendez-vous. Ne profitez que de l’instant.
  • Engagez-vous à créer, chaque jour, une occasion de savourer l’instant présent.

5) Cultivez la joie et la pensée positive

Tout d’abord, si nous voulons être dans l’instant présent dans les meilleures conditions, il est important de prêter attention aux aspects positifs et à toutes les informations positives.

« Le négatif, c’est comme un moustique ! Il est très petit par rapport à la taille, mais on ne voit et n’entend que lui » Josiane de Saint-Paul.

Dans ces périodes d’épuisement professionnel, le positif est écarté totalement de la vie. Prenez l’habitude de :

  • Listez ce qui est positif autour de vous.
  • Faites un bilan positif de votre journée.
  • Apprenez à utiliser un vocabulaire positif et reformulez, si tel n’est pas le cas.
  • En cas de difficultés face à une situation : reconnaissez votre difficulté et ensuite changez votre représentation de la situation en ayant toujours à l’esprit la possibilité de progresser. Trouvez des solutions.
  • Regardez le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide. Vous pouvez aussi appliquer la théorie du petit pas : un pas après l‘autre.
  • Souriez ! Pour les spécialistes des neurosciences : « Il existe dans le cerveau un système réservé aux sentiments positifs. Activé en permanence, il permet d’être plus souvent optimiste que pessimiste et d’avoir une vision positive de la vie ». Dès le réveil souriez à cette nouvelle journée qui se présente à vous. Pour en savoir plus lisez Le sourire

6) Une Histoire à méditer : Le Roi déprimé et le sage

Une vieille histoire soufie raconte qu’un roi vivait jadis dans son riche royaume, mais il était déchiré entre le bonheur et le découragement. La moindre petite chose le contrariait beaucoup ou provoquait chez lui une réaction vive et sa félicité se transformait en déception et en désespoir. Vint un temps où le roi en eut finalement assez de lui-même et de la vie. Il envoya quérir un sage qui vivait dans son royaume et qu’on disait illuminé.

Lorsque le sage arriva à la cour, le roi lui dit : « Je veux être comme toi. Peux-tu me donner quelque chose qui m‘apportera l’équilibre, la sérénité, la sagesse et l’estime de soi. Je suis prêt à payer n’importe quel prix.

Le sage répondit au roi : « Je peux peut-être vous aider, mais le prix à payer est si grand que votre royaume tout entier n’y suffirait pas. Par conséquent, ce sera un cadeau que je vous ferai si vous voulez bien l’honorer.

Le roi lui donna sa parole et le sage partit.

Quelques semaines plus tard, le vieux sage revint et tendit un coffret en jade sculpté au roi. Après avoir ouvert le coffret, le roi y trouva un simple anneau d’or. A l’intérieur de l’anneau, il y avait une inscription qui disait : « Cela aussi passera. »

« Quelle est la signification de cette inscription ? », demanda le roi.

« Portez cet anneau tout le temps », lui répondit le sage. Quoiqu’il vous arrive, avant de qualifier les choses de bonnes ou mauvaises, touchez l’anneau et relisez l’inscription. Ainsi vous serez toujours en paix. »

Le Mental

Sur quelle radio êtes vous branchée

Le mental mais c’est qui, c’est quoi cette voix qui me répète en permanence « tu n’aurais pas dû, tu n’es pas capable, sois gentil… tu es nul(le)…. »
Il est appelé aussi critique intérieur, discours intérieur….Autant d’appellations pour identifier cette voix intérieure, ce discours que nous entendons dans notre tête. Nous croyons toutes les informations qu’il nous délivre, à tort. Ce sont des intoxications, des jugements, des critiques toujours négatives d’ailleurs. En quoi ces jugement sont-ils constructifs ?
De plus, nous nous branchons sur cette fréquence le plus souvent en soirée, la nuit ou au petit matin. Il est sûr d’être entendu et d’avoir toute notre attention. Il est malin et puissant.
Mais d’où vient-il ?…

Il provient d’un discours parental, familial, éducatif fait de règles parfois limitantes, même souvent, qui est intériorisé. Le critique intérieur fait siennes ces règles.

  • Ne pas être méchant.
  • Ne pas parler fort.
  • Ne pas se mettre en avant.
  • Se contenter de ce que l’on a.
  • ……….

Il a comme mission le respect de celle-ci et la protection de la personne. Pour cela, il juge nos faits et gestes avant que quiconque ne le fasse.

Reconnaître la fréquence de Radio critique

La fréquence de radio critique est négative. Le discours est critique. Rester sur cette fréquence altère l’estime de soi, la confiance. Tous les aspects de la vie, les réussites, les progrès sont passés au crible de son jugement.
Si vos émissions de radio commence par « Tu aurais dû…. » « Tu n’es pas capable de …. », Tu es nul(le)… » « Et pourquoi toi ?… » vous êtes sur Radio Critique.

Plutôt que de nous gratifier, il minimise et prend le contre-pied. Après une réussite, nous pouvons nous entendre dire « ça ne durera pas » « c’est un coup de chance, c’est pas grand chose. » vous remarquez qu’il est très créatif. Et nous le croyons. Nous adhérons à ses propos.

Si cette radio tourne en boucle, l’humeur varie, la sensibilité au stress s’accentue et l’irritabilité augmente. Un sentiment d’impuissance se développe et nous fait dire « Je ne suis pas capable », « je suis nul(le) »….

Nous nous mettons en position d’évitement, d’activité passive. Nous ruminons et nous sommes en lutte avec nous-même.

Sous une apparence de réflexion, il nous ment. Le critique est à l’œuvre, avec une production de scénarios catastrophes impressionnante : 800 000 idées noires à la minute.

Se brancher sur Radio encouragement

Nous ne pouvons entrer dans un processus de changement qu’après acceptation. Il est nécessaire de « décontaminer » vos ondes radio, de prendre conscience aussi de ses inquiétudes qui nourrissent cette voix.
Comment faire ?

  • Être à l’écoute de cette voix et de son inquiétude. L’écouter n’est pas s’y soumettre mas la reconnaître.
  • L’accepter et reconnaître son onde de fréquence.
  • Avoir une observation objective de soi : noter toutes ses pensées négatives.
  • Être prudent par rapport aux conclusions du critique, les mettre en perspective avec la réalité.
  • Demander lui ce qu’il veut, son intention positive
  • Reverbaliser positivement toutes les pensées notées.
  • Être sa ou son meilleur(e) ami(e) :
    • Qu’auriez-vous dit à votre meilleur(e) ami(e) : »Tu n’es pas capable de… », « Tu es nul(le)…. » ? !
  • Avoir de l’humour : renommer ce personnage encombrant, l’identifier et lui donner un nom humoristique. Changer le ton de sa voix. Ceci permet de prendre de la distance.

Le premier changement interviendra quand vous parviendrez à prendre du recul et que vous pourrez le nommer et reconnaître ses interventions.

Aucune amélioration n’est due à des reproches. Donc, s’il a un conseil, c’est le moment ou bien « Il sort ».

Il est notre compagnon de route mais son discernement  doit être à propos. Il est important de le mettre à son service.

« Prends soins de toi, ne te laisse pas impressionner par les alarmes intérieures qui se déclenchent à tort, par des menaces minimes ou inexistantes. Concentre toi sur les situations ; ne juge pas trop vite ce qui se passe ; ne te nuit pas ; ne te laisse pas embarquer par tes peurs ».

Christophe André

Haut les Masques vous accompagne sur ce chemin et vous aide à découvrir le masque de votre critique intérieur et d’en changer. Un coaching pour être LIBRE.

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén